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18 - 08 - 2014

Les Invalides dans la Grande Guerre, épisode 9 : des ambulances roumaines dans la cour d’honneur

Le 15 septembre 1916, en présence d’une assistance nombreuse, parmi laquelle figure le président de la République française, Raymond Poincaré, un pope (prêtre chrétien orthodoxe) procède à une cérémonie de bénédiction des ambulances offertes par un comité franco-roumain. Sur le rebord droit de la photo, un petit garçon, habillé d’un costume de marin et coiffé d’un chapeau sur lequel apparaît le prénom Georges, regarde le photographe.

Détails de la photographie de la cérémonie de bénédiction d'ambulances du 15 septembre 1916, avec le président Poincaré, un pope et un enfant qui regarde le photographe © Paris, musée de l’Armée dist. RMN-GP

L’intervention roumaine en 1916

La Roumanie reste neutre en 1914, malgré ses visées sur les nombreuses populations roumaines de Hongrie dans la province de Transylvanie. Poussée par les succès russes contre l’Autriche-Hongrie en juin-juillet 1916 et les promesses des Alliés, elle déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie le 27 août 1916 et commence à envahir la Hongrie. Mais l’offensive russe s’enlise et le soutien de l’Allemagne et de la Bulgarie à l’Autriche-Hongrie renverse la situation dès la fin septembre 1916. Lors de la cérémonie aux Invalides, l’armée roumaine est déjà en position critique.

Qu’est-ce qu’une ambulance ?

Pendant la première guerre mondiale, une ambulance est un poste de secours avancé au plus près du front, chargé d’accueillir les soldats blessés et de leur donner les premiers soins. Ils sont ensuite évacués vers un hôpital militaire de campagne. Par extension, on appelle aussi ambulance l’attelage qui transporte les blessés du poste de secours vers l’arrière. En 1914, on compte essentiellement des ambulances hippomobiles, y compris dans la cour d’honneur des Invalides. Elles sont peu à peu remplacées par des véhicules motorisés.

L’ambulance. Carte postale française humoristique. La voiture est tractée par une mule stimulée par deux soldats portant des uniformes de la fin du XIXe siècle. Un troisième soldat, sourire aux lèvres,  sort la tête de la voiture et semble se moquer des deux soldats fatigués qui s’accrochent à l’ambulance pour continuer à avancer. © Paris, musée de l’Armée

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