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17 - 07 - 2015

Dans l’honneur et par la victoire, épisode 1 : 1038 compagnons de la Libération

Les 1 038 compagnons de la Libération ne forment pas un groupe homogène. Ils sont d’âge, de grade, de milieu d’origine, de nationalité ou de convictions politiques ou religieuses très divers.

Paris, cour d’Honneur des Invalides, 18 juillet 1946, le général Legentilhomme remet la croix de la Libération à Laure Diebold © Coll. Daniel Cordier

Paris, 31 août 1947, le général de Gaulle reçoit le collier de grand-maître de l’ordre de la Libération © musée de l’ordre de la Libération / DRMais ils ont en commun une résistance précoce puisque 90% d’entre eux ont commencé à résister avant 1942. C’est donc parmi les « pionniers de la Résistance » que le général de Gaulle a choisi les compagnons. Leurs actions englobent toutes les formes de lutte : sous l’uniforme dans les Forces françaises libres et dans la clandestinité de la Résistance intérieure. En cela, ils sont à la fois le symbole du refus de la défaite et les représentants de tous ceux qui ont fait le même choix entre 1940 et 1945.

Les deux tiers des compagnons de la LibérationDécret du 9 septembre 1942 portant attribution de la croix de la Libération au sous-lieutenant Georges Koudoukou © musée de l’ordre de la Libération / DR. sont issus de la France libre et le dernier tiers de la Résistance intérieure. Si le but de leur engagement, chasser l’occupant, est le même, la nature de leur combat est très différente. Au total, un tiers d’entre eux n’a pas survécu à la guerre.

Crédits photos : © musée de l’ordre de la Libération / DR

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