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26 - 07 - 2018

« 1918, armistice(s) », introduction

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Affiche pour l’emprunt de la Libération réalisée par Abel Faivre. Cet emprunt est voté le 19 septembre 1918 et la souscription est effectuée avant et après l’armistice du 11 novembre, du 20 octobre au 24 novembre 1918. Guillaume II, qui a abdiqué le 9 novembre 1918, est représenté tête et épaules basses tenant une arme brisée. Son manteau blanc peut évoquer la demande d’armistice et le drapeau de même couleur, signe international de paix, de trêve, de reddition d’un belligérant. Il est poussé par les drapeaux des alliés, matérialisés par un poing fermé sur la hampe de leur drapeau respectif. © Paris, musée de l’Armée, dist. RMN-GP

Détail du fourreau d’un sabre offert au maréchal Foch par la population de Philadelphie en 1921. D’une main, l’allégorie salue les vainqueurs, de l’autre elle tient une palme de la victoire. Elle est encadrée par les mots armistice et peace (paix) © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMN-GP / Pascal Segrette

Exposition 24 juillet – 30 septembre 2018

Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre et de la commémoration du 100e anniversaire l’armistice du 11 novembre 1918, le musée de l’Armée propose de revenir sur les sept armistices signés entre le 5 décembre 1917 et le 13 novembre 1918, et certaines de leurs conséquences.

L’exposition débute à l’angle Sud-Est de la cour d’honneur, là où était présenté le « wagon de l’armistice » de 1921 à 1927. Elle se poursuit, du 24 juillet au 2 septembre au rez-de-chaussée de l’aile Orient, dans la salle Turenne (espace habituellement fermé au public), puis sur l’ensemble des piliers de la cour d’honneur du 5 au 30 septembre 2018.

MA_BA_Armistices_0103L’exposition se termine par la présentation du char Renault FT, surnommé « char de la victoire » en 1918, présenté à l’angle Nord-Ouest de la cour d’honneur. Cet engin a été restauré grâce au mécénat de la société ARQUUS qui soutient également l’exposition.

Pour réaliser cette exposition, le musée de l’Armée a puisé dans ses propres collections, mais aussi dans celles d’institutions partenaires comme le musée Clemenceau, ou encore dans celles de la Library of Congress et d’un particulier.

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L’exposition est labellisée par la mission du Centenaire.

 

Commissariat : Sylvie Picolet, division de la recherche historique, de l’action pédagogique et des médiations, musée de l’Armée

Armistice (fr, gb) / Waffenstillstand (de)

Armistice, « Un beau mot, un grand mot à écrire quand on a vécu quatre ans dans les tortures, dans l’angoisse du pire, et qu’une voix se fait entendre pour clamer : c’est fini ! »

Georges Clemenceau,
Grandeurs et misères d’une victoire,
ouvrage publié en 1930, après sa mort.

Le mot est formé du latin arma (les armes) et du verbe stare, qui signifie se tenir, être droit, être stable.

Un armistice est une suspension des combats qui, pendant la Grande Guerre, se matérialise sur le champ de bataille par un cessez-le-feu communiqué aux combattants par la sonnerie d’un clairon. L’armistice est signé par des plénipotentiaires, des militaires et des civils, qui représentent un État auprès d’un autre État et qui sont investis des pleins pouvoirs pour accomplir une mission ou conduire une négociation. Il est signé pour une période donnée, renouvelable après accord entre les parties. Il doit permettre d’engager des négociations pour aboutir à la signature d’un traité de paix.

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