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9 - 08 - 2018

« 1918, armistice(s) », épisode 4

Photographie parue dans la presse. La légende mentionne : le lieutenant de cavalerie allemand Wogau (né à Moscou) en parlementaire sur les bords du Sereth. Près de lui, appuyé sur son sabre, un général commandant une division russe, entouré de ses officiers. © Paris, musée de l’Armée.

Casque Adrian français porté par les soldats roumains présenté dans les espaces 1914-1918 du musée de l’Armée. Une convention signée avec les Alliés en 1916 prévoit que la France doit fournir à l’armée roumaine un équipement moderne. Le matériel arrive en partie en janvier 1917. L’attribut frontal du casque Adrian est orné de deux « F » enlacés, en référence à Ferdinand Ier. © Paris, musée de l’Armée

Comme en témoigne The New York Times du 25 novembre 1917, la Roumanie intéresse les Puissances centrales pour ses ressources en pétroles et en céréales. Le prince Rupprecht écrit le 18 octobre : « Nos troupes sont toujours fatiguées et fondent d’une manière effrayante (…) Si les Autrichiens font faux bond et si nous ne recevons plus de pétrole de Roumanie, dans deux mois notre aviation ne fonctionnera plus. » ©  Washington, Library of Congress

Armistices avant le 11 novembre 1918

Focșani, décembre 1917

L’armistice est signé le 9 décembre 1917, entre les Puissances centrales et le royaume de Roumanie.

En 1884, le roi de Roumanie a signé un traité d’alliance avec les Puissances centrales. Mais lors de la Première guerre mondiale, le gouvernement souhaite se ranger aux côtés des Alliés, ce qui est chose faite en août 1916.  Après quelques succès, les troupes roumaines sont mises en difficulté. Elles ne se sentent pas suffisamment appuyées par les troupes de Salonique du général Sarrail. Le royaume est isolé et occupé en partie par les troupes austro-allemandes. Après la révolution russe, les troupes russes ne sont plus ravitaillées : elles se mettent à piller et à tuer les militaires et les civils roumains qui tentent de s’opposer.

Les Austro-Hongrois profitent de la situation : leur ministre des Affaires étrangères, Ottokar Czernin (1872-1932) informe qu’une demande d’armistice formulée par le roi Ferdinand Ier (1865-1927) ne serait pas repoussée par les Puissances centrales.

L’armistice aboutit à la signature, le 7 mai 1918, du traité de Bucarest. Le traité n’est pas ratifié et durant l’automne 1918, son application est remise en cause. Le 31 octobre 1918, la Roumanie dénonce le traité et reprend les hostilités contre les Austro-Allemands, le 10 novembre 1918.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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