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11 - 08 - 2015

Dans l’honneur et par la victoire, épisode 8 : le 1er régiment d’artillerie coloniale (1er RAC)

Pièce d’artillerie de la 3ème batterie, vers 1942 © musée de l’ordre de la Libération / DREn 1940 en Angleterre, un petit groupe d’artillerie se forme avec des volontaires des FFL. Il se renforce au Cameroun par les artilleurs coloniaux du capitaine Laurent-Champrosay, qui prend le commandement de l’ensemble.

En 1941, l’unité combat en Erythrée contre les Italiens puis en Syrie contre les troupes de Vichy, avant de devenir le 1er régiment d’artillerie des FFL (1er RAFFL). Equipé de canons de 75 mm,Une pièce de 75 mm en action à Bir-Hakeim © musée de l’ordre de la Libération / DR le régiment prend part en 1942 à la campagne de Libye : Halfaya (janvier) et Bir Hakeim (mai-juin) où il subit de lourdes pertes. Réorganisé, il sert en Egypte, àEl Alamein, puis en Tunisie, en mai 1943.

En 1944, au sein de la première division française libre, et avec des Tirailleurs du 1er RAC à Bir-Hakeim © musée de l’ordre de la Libération / DReffectifs supplémentaires, il débarque en Italie (avril) puis en France (août). Il participe brillamment à la prise de Toulon, à la remontée du Rhône et de la Saône. Il est engagé à Belfort, puis en Alsace lors de l’offensive allemande des Ardennes (décembre). En mars 1945, il devient le 1er régiment d’artillerie coloniale (1er RAC) et termine la guerre dans les Alpes.
34 compagnons de la Libération sont issus du 1er RAC.

Crédits photos : © musée de l’ordre de la Libération / DR

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