Il n’y aurait pas d’aventures sans de graves menaces. Dans les romans de Dumas, celles-ci s’incarnent, à différents niveaux, dans les ennemis qu’ils affrontent.
Le cardinal de Richelieu représente la face sombre du pouvoir. Il est l’homme qui ne dort jamais et tire les ficelles derrière le trône. À côté du roi – hors d’atteinte – et de la reine, créature de passion et d’amour, il incarne la raison d’État. En tant que tel, il a lui aussi le respect et la loyauté des mousquetaires, qui ne lui sont jamais directement opposés.
Principal ministre, le cardinal a le privilège d’entretenir une garde personnelle. La rivalité constante entre mousquetaires du roi et gardes du cardinal constitue un moyen pour les deux hommes de se mesurer l’un à l’autre.
Portant le rouge, qui rappelle la pourpre cardinalice face au bleu des mousquetaires, les gardes sont nombreux et bien entraînés. Pourtant, ils font pâle figure. Ils servent surtout à mettre en valeur le talent de duellistes de d’Artagnan et ses amis.
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