Naissance : 2 février 1889
Décès : 11 janvier 1952
Compagnon de la Libération – décret du 20 novembre 1944
Saint-cyrien, il fait brutalement l’expérience de la guerre en recevant un coup de lance lors d’un combat de cavalerie en septembre 1914. Cette grave blessure affaiblit durablement sa santé sans entamer son moral. En décembre 1915, il intègre le 93e régiment d’infanterie comme capitaine. À la tête de ses hommes, il déploie une énergie considérable, faisant son possible pour améliorer leur quotidien, les menant lui-même à l’assaut. Combattant de Verdun et du Chemin des Dames, il termine la guerre avec quatre blessures, huit citations et la Military cross britannique.
Général de l’armée de Vichy, il tente de s’opposer à l’entrée des Allemands en zone sud en novembre 1942. Emprisonné, il s’évade et rejoint de Gaulle. Commandant la 1ère Armée française, il signe pour la France l’acte de reddition de l’Allemagne le 9 mai 1945 à Berlin. Celui dont Georges Clemenceau avait dit : « Regardez-le bien, celui-là, et souvenez-vous de lui, il ira loin, très loin », est élevé à titre posthume à la dignité de maréchal de France.
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Légende : Le capitaine Jean de Lattre de Tassigny pendant la Première Guerre mondiale. © Collection musée national Clemenceau-de Lattre
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