Décorer une collectivité territoriale est une tradition ancienne qui remonte à l’Empire napoléonien. C’est l’action menée par une partie importante de sa population, parfois victime d’une répression collective, qui justifie l’attribution d’une décoration à une ville.
Lorsque le général de Gaulle crée l’ordre de la Libération en novembre 1940, il envisage déjà que l’insigne de l’ordre, la croix de la Libération, puisse être décerné également à des « collectivités civiles ». Seules cinq communes françaises seront nommées compagnon de la Libération : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l’île de Sein.
La disparition inéluctable des compagnons au sein d’un ordre clos a conduit à la création en novembre 2012 du Conseil national des communes « Compagnon de la Libération ». Formé des compagnons vivants, d’un délégué national et des maires en exercice des communes « Compagnon » qui, elles, ne disparaîtront pas, ce conseil assure aujourd’hui la direction de l’ordre de la Libération et sa pérennité.
Crédits photos : © musée de l’ordre de la Libération / DR Photo de couverture : Obsèques de Karl Hotz ©Archives municipales de Nantes
1 commentaire
25 juillet 2015 à 11h10
Rouyr |
Je ne vois pourquoi Paris ait été fait Compagnon de la Libération D'autres cités plus martyrisées ou ayant jouées de plus grands rôles dans la Résistance Lyon par exemple) l'auraient méritées plus que la capitale qui ne s'est libérée que grâce à l'avancée des Alliés et la plus ou moins non intervention du General von Choltitz C'est comme la Légion d'Honneur perçut par la police parisienne, celle-ci ayant eut un rôle très actif lors des grandes rafles anti-juives