DE L’ARME A L’ARMURE
Utilisé pour façonner des armes, le métal est également mis en oeuvre pour protéger le combattant mais le coût de ce matériau en réserve l’usage aux guerriers les plus opulents ou oblige à limiter les premières protections à de simples plaques défendant la poitrine.
A l’Age du Bronze comme aujourd’hui, la réalisation d’une arme fait souvent appel aux technologies les plus innovantes de l’époque, ce qui en fait, pour les historiens, un excellent indicateur du niveau technique ou du développement industriel atteint par la société dont elle est issue.
L’ESCRIME A L’EPEE COURTE, UNE LONGUE TRADITION GUERRIERE
Pendant des millénaires, les armes de chasse et de guerre se confondent; avec la maîtrise du travail du métal apparaît l’épée, spécifiquement dédiée au combat entre humains, sa petite taille la rendant inopérante contre une bête sauvage que l’on évite d’affronter au corps à corps. Ces armes courtes, essentiellement conçues pour les coups de pointe, évoluent peu jusqu’à la fin de l’époque romaine : le légionnaire romain, épaulé par ses camarades, protégé par un grand bouclier et par le large couvre-nuque de son casque, projette la pointe de son glaive vers l’avant, avec la régularité d’une machine à coudre. Les Gaulois ou les peuples germaniques préfèrent quant à eux des armes plus longues, qu’ils utilisent souvent de taille, c’est-à-dire en frappant avec le tranchant. L’influence des Francs, peu avant la chute de l’Empire romain, entraîne la généralisation du combat à cheval et l’allongement de l’épée qui atteint alors les proportions qui seront les siennes à l’époque médiévale.
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