Sur un terrain toujours plus bouleversé par l’artillerie, qui provoque environ 80 % des pertes, attaques et contre-attaques se succèdent sans discontinuer.
Les Allemands, inquiets de l’ampleur des préparatifs alliés observés sur la Somme, s’acharnent sur la rive gauche en direction du Mort-Homme et de la Cote 304 et s’obstinent, rive droite, à progresser vers le fort de Vaux, qu’ils encerclent puis conquièrent le 7 juin malgré une résistance héroïque de la garnison française, qui résiste plus de 6 jours, et l’échec de 6 contre-attaques. Du côté français, la tentative du général Mangin de reprendre le fort de Douaumont, le 22 mai, est un échec sanglant.
Le 23 juin le commandement allemand lance l’assaut entre la redoute de Thiaumont – qui sera prise et reprise 16 fois – et Vaux, après avoir intoxiqué le terrain au moyen d’un nouveau gaz de combat, le phosgène. Lorsque la préparation d’artillerie alliée commence sur le front de la Somme, dès le lendemain le 24, il comprend qu’il lui reste peu de temps pour « liquider » Verdun. Le 11 juillet, les troupes allemandes échouent aux abords du fort de Souville, phase ultime de leur progression. Falkenhayn ordonne alors « une défensive stricte ». La bataille se calme dès la seconde quinzaine de juillet, le front allemand étant dégarni par les combats en cours sur la Somme.
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