Construit entre 1881 et 1884 dans le cadre du système de fortifications créé par le général Séré de Rivières, puis modifié afin de tenir compte des progrès de l’artillerie, le fort de Vaux domine le village du même nom et la plaine est de la Woëvre.
Comme les autres éléments de la ceinture fortifiée de la ville, il est en grande partie démilitarisé en aout 1915, l’essentiel de son artillerie étant transféré sur le front.
Bombardé dès les premières heures de la bataille, le fort est l’un des objectifs principaux de l’offensive allemande qui débute le 1er juin. Le 2 juin, le fort est complètement encerclé. A l’intérieur se trouvent 500 hommes sous les ordres du commandant Raynal. Soumis à des bombardements permanents, des attaques aux gaz et aux lance-flammes, ils vont résister 6 jours avant de se rendre, le 7 juin au matin, ayant épuisé leurs réserves d’eau et vu les multiples contre-attaques françaises échouer sous l’action de l’artillerie. Les Allemands accordent les honneurs militaires aux survivants de la garnison qui symbolisent l’abnégation et le sens du sacrifice des Poilus de Verdun.
Le fort est finalement réoccupé par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre.
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