Le 21 février 1916, dès sept heures du matin, plus de 1200 canons et 200 mortiers de tous calibres font pleuvoir, durant plus de 9 heures, un déluge de feu sur les positions françaises qui forment, face aux lignes allemandes, un saillant traversé par le cours de la Meuse, facile à bombarder et à encercler.
L’assaut de l’infanterie allemande, qui compte 6 divisions regroupées sur un font de 12 km, commence en fin d’après-midi. Les forces françaises, dont les défenses sont souvent très insuffisantes, sont laminées par le bombardement. Elles opposent pourtant une résistance acharnée et désespérée, au bois des Caures, secteur bien organisé où tombe le lieutenant-colonel Driant, à Haumont, à l’Herbebois… mais reculent inexorablement.
Le 25 février, le général de Castelnau, chef d’état-major général de Joffre, ordonne la défense à tout prix de la rive droite de la Meuse, au nord, entre Douaumont et la Meuse, à l’est, sur la ligne des Hauts de Meuse. Malgré ces efforts, le soir même, les Allemands prennent le fort de Douaumont, qui était, comme les autres ouvrages de ce type, en grande partie désarmé depuis août 1915.
Au terme de ces premières journées de combats, au prix d’énormes sacrifices, les faibles effectifs français ont permis de gagner du temps pour acheminer des renforts et amorcer la défense de la ville, profitant de l’absence de réserves allemandes à même de participer à une attaque.
Ajouter un commentaire