A partir du 26 février, les renforts français commencent à monter en ligne. 132 bataillons d’infanterie et 25000 tonnes de munitions et de matériel sont acheminés par l’unique axe de circulation disponible, reliant Bar-le-Duc à Verdun, qui prendra le nom de « Voie Sacrée ».
Le général Pétain, nommé dans la nuit commandant de la IIe armée, organise les moyens de la défense du front, qui impose d’organiser la relève des unités combattantes ou de les reconstituer en renouvelant leurs effectifs.
Le 6 mars, après deux jours de bombardements, les Allemands étendent la bataille à la rive gauche de la Meuse, d’où l’artillerie française les harcèle, en lançant deux divisions sur un secteur de front de 5 km, de la Meuse à Béthencourt. Ces unités progressent jusqu’aux abords des crêtes du Mort-Homme et de la Cote 304 mais n’arrivent alors pas à en conquérir les sommets. La bataille, qui concerne désormais l’ensemble de la région de Verdun, entre dans une phase d’usure où les pertes, terribles, sont identiques pour les deux camps.
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