En septembre, après la décision allemande de cesser l’offensive, la bataille s’atténue dans tous les secteurs. Le président de la République, Raymond Poincaré, visite Verdun le 13 septembre et remet à la ville, érigée en symbole, la Croix de guerre et la Légion d’honneur.
Pendant ce temps, le haut commandement français prépare une offensive destinée à reprendre tout le terrain perdu depuis le début de la bataille et particulièrement les forts, devenus emblématiques, de Vaux et de Douaumont. Les erreurs de la désastreuse offensive du mois de mai sur Douaumont ont été prises en compte. Le 21 octobre une intense préparation d’artillerie, marquée par l’utilisation de canons lourds sur voie ferrée qui pilonnent les forts, précède le combat mené par 6 divisions françaises. Les unités engagées ont été spécialement entraînées pour cette offensive.
Douaumont est repris le 24 octobre, Vaux le 3 novembre. Une nouvelle offensive, le 15 décembre, ramène, rive droite, le front sur des positions proches de celles du début de la bataille, dix mois auparavant. Rive gauche, en revanche, le front n’a pas bougé et les Allemands tiennent toujours la Cote 304 et le Mort-Homme. Dans l’intervalle, 163000 Français et 143000 Allemands sont morts à Verdun.
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