La ville de Verdun entre dans l’histoire avec le traité du même nom qui, en 843, organise le partage de l’empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne. Si cet événement est, en 1914, à peine mentionné dans les manuels d’histoire français, il est perçu en Allemagne comme l’origine du Saint-Empire-Romain-Germanique.
Sous l’Ancien-Régime, Verdun compte, avec Metz et Toul, parmi les Trois-Evêchés d’abord placés sous la suzeraineté du Saint-Empire mais occupés par les troupes françaises dès 1553 puis rattachés au royaume de France par les traités de Westphalie en 1648.
Après la perte par la France de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, en dépit du siège héroïque soutenu par la ville en 1870, Verdun, à proximité de la nouvelle frontière et face à la citadelle allemande de Metz, devient un des pivots majeurs de la ligne fortifiée érigée, par Séré de Rivières, en vue d’une nouvelle guerre franco-allemande.
19 forts sont alors construits et 4 km de galeries creusés sous la citadelle. Malgré ces fortifications, dans le contexte de la guerre de mouvement de l’été 1914, le haut commandement français envisage sans états d’âme l’évacuation de la place en septembre 1914. C’est donc la bataille qui va faire de la ville un symbole
Ajouter un commentaire