Avec plus de 40000 vues sur la chaîne Youtube du Musée et 50000 vues sur Facebook, le film annonce de l’exposition Napoléon stratège a connu un succès sans précédent sur les réseaux sociaux. Retour sur une expérience innovante et drôle dont le succès tient avant tout au réalisateur, Ugo Bimar, créateur de la série Confessions d’Histoire.
Quelle a été ta première réaction lorsque le musée de l’Armée t’a contacté pour ce projet ?
Ugo Bimar : Déjà, la fierté de se voir contacter par une telle institution ! Et puis la satisfaction à l’idée de faire quelque chose autour d’une époque, le premier Empire et la geste napoléonienne, que je n’avais encore jamais abordée, sans parler de la possibilité offerte de tourner dans un cadre tel que celui des Invalides.
Comment as-tu construit ton scénario et ton casting ?
U.B. : Le scénario s’est dessiné assez rapidement, grâce notamment aux pistes proposées par Grégory Spourdos, commissaire de l’exposition. Nous avons travaillé ensemble pour déterminer quels personnages seraient à même de tenir un discours intéressant sur l’Empereur : un de ses collaborateurs (ce pauvre Berthier), un ennemi (nous avons tranché en faveur de l’empereur d’Autriche) et un grognard, ne serait-ce que pour représenter un personnage parmi les anonymes de cette histoire. Enfin, j’ai tenu à intégrer une touche féminine avec Joséphine, personnage haut en couleur, surtout lorsqu’il est interprété par l’excellente Armelle Deutsch ! Autour d’elle, le casting sélectionné pour ressusciter ces personnages était tout naturellement issu du vivier de talentueux comédiens avec qui j’ai travaillé par le passé, notamment sur Confessions d’Histoire. Enfin, touche finale au casting, Grégory Spourdos lui-même a accepté d’incarner l’Empereur, de dos, dans un dernier plan très cinématographique !
Quels sont tes meilleurs souvenirs de tournage ?
U.B. : Quel plaisir que de pouvoir sélectionner les meilleurs décors possibles parmi les multiples lieux qui composent les Invalides : ses cours, ses coursives, ses salons et ses bureaux d’époque ! Il était très facile, en réglant le cadre, de ne garder que des éléments historiques, la lumière de Vanessa Colombel, notre directrice de la photographie, achevant de réinscrire ces lieux dans leur passé mythique ! Et les comédiens ont adoré se retrouver en costume ad hoc dans de tels environnements : rien de mieux pour entrer dans un rôle !
Avec du recul, comment juges-tu cette expérience ? Serais-tu prêt à retravailler avec le musée de l’Armée ?
U.B. : Ce fut une très belle expérience, menée rapidement et avec efficacité, et dont je suis très fier du résultat. Évidemment, je me tiens à la disposition du Musée pour refaire ce genre de film, à l’occasion d’une prochaine exposition et peut-être avec de toutes nouvelles époques et personnages à ressusciter ! Ce serait avec grand plaisir !
Propos reccueillis par Grégory Spourdos, commissaire de l’exposition
Photo d’illustration : Tournage de la bande annonce de l’exposition © AVMPM, musée de l’Armée
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