Pris dans leur globalité, les 118 futurs compagnons de la Libération combattants de la Grande Guerre, présentent des caractéristiques tout à fait spectaculaires au moins sur deux points.
D’abord, le taux très élevé de 40% d’engagés volontaires, contre 3% de l’ensemble des Français sous les drapeaux après la déclaration de guerre en août 1914.
Ensuite, la proportion considérable de pilotes, 13 sur 118, soit plus de 10% (contre 0,2% dans l’armée française), qui démontre à la fois l’attrait pour une arme nouvelle mais aussi un goût prononcé pour l’action. Cette dernière exception mise à part, leur répartition dans les différentes armées reflète les réalités militaires du conflit soit le rôle majeur de l’infanterie et l’importance de l’artillerie. Ainsi, 96 sont mobilisés dans l’armée de terre (62 fantassins, 22 artilleurs et 7 cavaliers) alors que l’on compte seulement 8 marins.
Enfin, durant cette guerre particulièrement meurtrière, 45 d’entre eux ont été blessés au moins une fois, totalisant 95 blessures. Quant à leur valeur au combat, elle leur a apporté 99 croix de guerre et 287 citations militaires, soit 2,5 pour chacun en moyenne.
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