Formation de soldats américains par des instructeurs français à l’utilisation du fusil français Lebel, équipé d’un manchon Vivien-Bessières lance-grenades.
Armement
En 1917
En 1917, les soldats américains sont essentiellement équipés d’un fusil à répétition Springfield modèle 1903, inspiré du fusil allemand Mauser modèle 1898. Le Springfield subit quelques modifications en 1906, par l’adoption d’un sabre-baïonnette et par l’adaptation de l’arme à la munition américaines de calibre 30-06 avec une balle ogivale pointue. Bien que les mitrailleuses européennes aient été fabriquées à partir de modèles américains, le corps expéditionnaire possède, à son arrivée en France, très peu de mitrailleuses et de fusils-mitrailleurs. L’armement américain dans son ensemble est insuffisant.
Les Alliés en renfort
La Grande-Bretagne et la France fournissent, sous forme de prêt ou de vente, une grande partie de l’armement et du matériel utilisés par le corps expéditionnaire américain. Le 17 juin 1917, Pershing informe le ministre de la Guerre français qu’il a nommé une commission chargée d’étudier la cession par la France de canons et de mortiers, ainsi que les munitions correspondantes. Dans l’ouvrage Inventaire de la Grande Guerre sous la direction de François Lagrange, Yves-Henri Nouailhat écrit que la France fournit aux troupes américaines tous leurs canons de 75 mm et de 155 mm ainsi que leurs obusiers de 155 mm, la quasi totalité de leurs chars, une grande partie de leurs canons à longue portée, de leurs avions, environ 57 000 mitrailleuses et fusils-mitrailleurs, 10 millions d’obus et plus de 206 millions de cartouches.
En couverture du journal Le Miroir, un Américain porte l’étui du premier obus de 75 tiré par les artilleurs américains. L’étui a ensuite été offert au président des États-Unis.
Le Miroir, 18 novembre 1917. © Paris, musée de l’Armée
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