Le clairon et d’autres objets liés à l’Armistice sont présentés dans les salles du musée du département contemporain.
La guerre est finie
Armistice
La délégation allemande est reçue le 8 novembre par le maréchal Foch qui, après lui avoir fait lire les conditions d’un armistice, demande une réponse pour le 11 novembre avant 11h. Aucune marge de négociation n’est laissée aux représentants de l’Allemagne. L’armistice, qui marque la fin des combats, est signé le 11 novembre 1918, à 5h, dans un wagon stationné au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne. Il n’y a pas de représentants américains. Le 11 novembre1918 à 11h, le son du clairon retentit sur tous les points du front.
La conférence de Paris
Du 18 janvier au 28 juin 1919, une conférence de la paix regroupe les représentants des 27 États vainqueurs. Les pays vaincus en sont exclus. Quatre hommes ont joué un rôle majeur dans cette conférence : Thomas Woodrow Wilson, président des États-Unis, Georges Clemenceau, président du Conseil français, Vittorio Orlando, président du Conseil italien, et David Lloyd George, premier ministre britannique. Wilson accorde une attention toute particulière à cette conférence ; c’est en effet la première fois, qu’un président américain en exercice quitte le sol de son pays. Il demeure en Europe de décembre 1918 à juillet 1919.
La conférence consacre la disparition de trois empires, l’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois et l’Empire ottoman en même temps que la création de nouveaux États en Europe : renaissance de la Pologne, création de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie. Les colonies allemandes sont partagées entre le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l’Afrique du Sud, les États-Unis et le Japon, tandis que les territoires du Proche-Orient qui relevaient de l’Empire ottoman font l’objet de mandats attribués par la Société des Nations à la France et au Royaume-Uni.
Le traité de Versailles
Le traité de Versailles est signé entre l’Allemagne et les Alliés le 28 juin 1919, date commémorant l’attentat de Sarajevo. Il détermine les sanctions prises à l’encontre de l’Allemagne et de ses alliés et il annonce la création d’une Société des Nations (SDN) souhaitée par le président Wilson.
Créée au moment de la signature du traité, une Commission des Réparations est réunie le 3 février 1919. Wilson ne parvient pas à faire ratifier le traité par le Congrès américain. Les États-Unis se retirent donc de la Commission des Réparations. Quelques mois plus tard le vote du Congrès contre l’adhésion à la SDN est un réel échec pour Wilson et une confirmation de l’isolationnisme américain.
Sur l’esplanade de l’Hôtel des Invalides est tiré un dernier coup de canon qui met un point final au premier conflit mondial. Ce moment est évoqué par le peintre Joseph-Félix Bouchor sur une toile de 1919 conservée au musée de Blérancourt.
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