Napoléon montait des chevaux de toutes races, mais il avait une préférence marquée pour les chevaux arabes.
Les peintres du Premier Empire ont souvent représenté Napoléon chevauchant des chevaux arabes. Capables d’accélérations fulgurantes, ils sont particulièrement appréciés par l’Empereur qui déclare dans le Journal des haras : « l’Arabe est le meilleur cheval du monde. L’Anglais se vante de l’avoir surpassé… mais ce n’est point l’extrême vitesse qui fait le bon cheval de guerre, c’est la souplesse, l’adresse, l’intelligence, la docilité ».
Son premier valet de chambre Louis Constant Wairy écrit « Sa Majesté tenait beaucoup à ce que les chevaux fussent très beaux, et dans les dernières années de son règne, elle ne montait que des chevaux arabes ». Le baron Fain, secrétaire personnel de Napoléon, le confirme : « les chevaux que l’Empereur montait en campagne étaient de l’espèce arabe, petits de taille, de poil gris blanc, dociles, doux au galop et trottant l’amble », comme «Vizir».
Dans les faits, Napoléon monte des chevaux de toutes races et notamment des allemands, des limousins, des normands, des espagnols et des persans. Seuls les bavarois et les bretons, jugés trop grands et trop lourds, ne trouvent pas grâce à ses yeux.
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