Napoléon était connu pour monter à cheval de façon peu académique.
Les quelques leçons dispensées par Monsieur d’Auvergne à l’Ecole militaire de Paris de 1784 à 1785 ne suffisent pas à faire de lui un bon cavalier. Son premier valet de chambre Louis Constant Wairy écrit : « l’Empereur montait à cheval sans grâce et je crois qu’il n’y aurait pas toujours été très solide si l’on n’avait mis tant de soins à ne lui donner que des chevaux parfaitement dressés ». Madame Rémusat dit de lui « qu’il montait à cheval avec habitude, mais sans grâce. Il aimait descendre au galop des côtes rapides au risque de faire rompre le col à ceux qui le suivaient ».
Au cours de sa carrière militaire, il fait de nombreuses chutes. La plus célèbre se déroule à la veille de la campagne de Russie, lorsque le 23 juin 1812, il reconnaît les abords du Niémen sur son cheval Le Gonzalve. Brusquement, ce dernier fait un bon de côté en raison de la présence d’un lièvre ; Napoléon bascule cul-par-dessus-tête. Certains y auraient vu un mauvais présage à la veille de partir en guerre, mais pas lui !
Accédez à la campagne de financement participatif « Sauvons Vizir, le dernier cheval de Napoléon »
Ajouter un commentaire