Cette troisième partie de notre feuilleton sera consacrée à l’importance des chevaux dans l’armée napoléonienne.
L’armée de Napoléon utilise massivement des chevaux pour se déplacer à travers l’Europe. Au début de l’année 1812, la Grande Armée compte un cheval pour quatre hommes, soit près de 160 000 chevaux qu’il faut équiper de harnachements et de selles, et accompagner par des vétérinaires et maréchaux-ferrants. Si les chevaux de selle sont utilisés par les unités montées (hussards, cuirassiers…) ou par les officiers et sous-officiers, les chevaux de trait s’avèrent indispensables aux attelages, pour tracter les pièces d’artillerie, transporter le matériel indispensable aux opérations (munitions, moyens du génie, vivres), ou porter les bagages des officiers supérieurs.
Afin de mieux organiser ses transports, Napoléon crée le train d’artillerie en 1800, le train du génie en 1806, enfin en 1807 le train des équipages, qui approvisionne l’armée en nourriture. Ces équipages sont tractés par des chevaux de trait.
Accédez à la campagne de financement participatif « Sauvons Vizir, le dernier cheval de Napoléon »
Ajouter un commentaire