De nombreux chevaux de l’armée impériale étaient blessés ou mouraient sur le champ de bataille.
« La quantité de chevaux tués aux différentes batailles est très considérable. En général, j’ai constamment, pour un homme de cavalerie tué ou blessé, perdu trois ou quatre chevaux ». Cette lettre de Napoléon adressée à son ministre de la guerre Clarke révèle l’étendue des pertes subies au cours des batailles.
Les blessures causées par des armes blanches, telles que les baïonnettes ou les sabres, occasionnent des dommages localisés au cou, sur la croupe, l’abdomen, l’os nasal. Les armes à feu de petits calibres telles que les fusils et autres pistolets engendrent des blessures au poitrail, au cou ou aux membres, dont la gravité peut varier. Mais c’est surtout l’artillerie qui cause les plus lourdes pertes. Les chevaux qui survivent sont mutilés et meurent souvent abandonnés sur les champs de bataille, comme bon nombre d’hommes.
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