Une fois mort, « Vizir » passera de main en main, dans un contexte politique tendu.
Monsieur de Chanlaire le fait naturaliser après sa mort mais, inquiété par le pouvoir, de peur de voir « Vizir » confisqué ou détruit, il choisit de s’en séparer et transmet la dépouille à un Anglais du nom de William Clark, habitant dans le Nord-Pas-de-Calais. En 1839, ce dernier est à son tour contraint de faire de même, pour des raisons politiques.
En effet, au lendemain du coup d’Etat manqué de Louis-Napoléon Bonaparte, toute personne réputée fidèle au souvenir napoléonien est inquiétée, qui plus est un Anglais dont le pays est l’allié de la France de Louis-Philippe. Il décide donc de se défaire du cheval en le remettant à l’un de ses concitoyens John Greaves, qui l’emporte à Manchester et l’offre à la Société d’Histoire naturelle locale. Mais avant de franchir la frontière, celui-ci doit, par souci de discrétion, découdre la peau du cheval, se débarrasser de son encombrant mannequin et la camoufler dans ses bagages.
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