Prolongez votre visite de l’exposition Chevaliers et bombardes. D’Azincourt à Marignan, 1415-1515, avec le catalogue dédié.
En France, au début du XVe siècle, le modèle de l’armée féodale atteint ses limites. Ainsi, à Azincourt, en 1415, les archers et arbalétriers sont laissés de côté ou mis dans l’impossibilité de jouer leur rôle de soutien de la cavalerie lourde, livrée à elle-même. Cet échec signe, durablement, la fin de la suprématie de la chevalerie. Parallèlement, l’artillerie à poudre s’améliore et se perfectionne. Elle devient une spécialité française et donne naissance à des bombardes monumentales qui, outre leur puissance sans précédent témoignent aussi de la richesse et du pouvoir de leurs propriétaires. Le milieu du XVe siècle marque un tournant décisif dans l’organisation de l’armée, dans la conduite de la guerre et dans les moyens techniques utilisés. L’action de Jeanne d’Arc, aussi brève que marquante, se traduit par un retour à une politique offensive de la France. Charles VII entreprend de grandes réformes militaires. Plus professionnelle, dotée d’une artillerie plus mobile et performante, l’armée royale permet au souverain de reconquérir les territoires occupés par les Anglais, de mettre un terme à la guerre de Cent Ans et de conquérir les grands duchés indépendants. En 1515, avec la victoire de Marignan, François Ier renoue avec la tradition du roi chevalier, guerrier et victorieux.
Les Editions Gallimard, octobre 2015, 272 pages, 35 €.
En vente à la librairie-boutique du musée ou sur le site web des Editions Gallimard
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