Le 15 septembre 1916, en présence d’une assistance nombreuse, parmi laquelle figure le président de la République française, Raymond Poincaré, un pope (prêtre chrétien orthodoxe) procède à une cérémonie de bénédiction des ambulances offertes par un comité franco-roumain. Sur le rebord droit de la photo, un petit garçon, habillé d’un costume de marin et coiffé d’un chapeau sur lequel apparaît le prénom Georges, regarde le photographe.
L’intervention roumaine en 1916
La Roumanie reste neutre en 1914, malgré ses visées sur les nombreuses populations roumaines de Hongrie dans la province de Transylvanie. Poussée par les succès russes contre l’Autriche-Hongrie en juin-juillet 1916 et les promesses des Alliés, elle déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie le 27 août 1916 et commence à envahir la Hongrie. Mais l’offensive russe s’enlise et le soutien de l’Allemagne et de la Bulgarie à l’Autriche-Hongrie renverse la situation dès la fin septembre 1916. Lors de la cérémonie aux Invalides, l’armée roumaine est déjà en position critique.
Qu’est-ce qu’une ambulance ?
Pendant la première guerre mondiale, une ambulance est un poste de secours avancé au plus près du front, chargé d’accueillir les soldats blessés et de leur donner les premiers soins. Ils sont ensuite évacués vers un hôpital militaire de campagne. Par extension, on appelle aussi ambulance l’attelage qui transporte les blessés du poste de secours vers l’arrière. En 1914, on compte essentiellement des ambulances hippomobiles, y compris dans la cour d’honneur des Invalides. Elles sont peu à peu remplacées par des véhicules motorisés.
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