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28 - 07 - 2015

Dans l’honneur et par la victoire, épisode 4 : les compagnons issus du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA)

Les services secrets de la France libre sont créés en juillet 1940 par André Dewavrin dit Passy sur ordre du général de Gaulle. Avec très peu de moyens et de personnels, le Service de Renseignement (SR) a pour premier but d’obtenir des informations sur la France occupée où plusieurs agents sont alors envoyés.

Londres, 14 juin 1944, décorations de Raymond Basset, Michel Pichard, André Jarrot et Pierre Guilhemon (mission Armada) © musée de l’ordre de la Libération / DR.

André Dewavrin dit Passy © musée de l’ordre de la Libération / DR.Devenu le BCRA en 1942, le service se tourne également vers l’action clandestine militaire et politique. Véritable lien entre la France libre et la Résistance, le BCRA dépend logistiquement des services britanniques mais entretient avec eux des rapports de rivalité complexes. Il recrute et envoie des agents en France. Souvent parachutés, environ 200 d’entre eux y ont accompli dans la clandestinité des missions très variées. Emissaires de la France libre, ils créent des réseaux, assurent la liaison avec les mouvements, servent comme opérateur radio, saboteur ou instructeur auprès des maquis et comme cadre militaire de la Résistance.

Même si le BCRA n’est pas « Compagnon de la Libération », il est l’unité de la France libre qui a compté le plus grand nombre de compagnons : 108 dont 38 n’ont pas survécu à la guerre.

Ecole militaire des cadets de la France libre, Ribbersford, 27 mai 1943, décorations des cadres du BCRA dont Pierre Brossolette, Maurice Duclos, André Dewavrin et  Pierre Fourcaud © musée de l’ordre de la Libération / DR.

Crédits photos : © musée de l’ordre de la Libération / DR

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