En lien avec l’exposition Les Canons de l’élégance, le musée de l’Armée inaugure à la fin de l’année une collaboration avec Artips.
Cette startup propose à ses abonnés d’appréhender l’histoire de l’art à travers des anecdotes inattendues, distillées dans deux à trois newsletters hebdomadaires qui mettent en valeur des œuvres, des histoires, en lien avec l’actualité culturelle. Ce mode de vulgarisation connaît un grand succès et est décliné par Artips au domaine musical, économique et scientifique. Le concept a déjà séduit plusieurs musées dont le Louvre ou la Piscine à Roubaix. Le site propose également une plateforme de microlearning qui permet à ses adhérents de se familiariser avec les sujets proposés en suivant des modules d’enseignement courts (8 minutes de lecture) privilégiant un storytelling dynamique au ton décalé.
Dans le cadre de cette exposition consacrée à l’apparence du militaire, le Musée a développé avec Artips un cours consacré à l’uniforme en l’envisageant notamment sous l’aspect de la couleur. Le but de cette plateforme n’est pas de livrer une histoire de l’uniforme depuis sa création. Elle est destinée au grand public et se propose de sensibiliser des néophytes à l’histoire du costume militaire sans le confronter aux arcanes de l’uniformologie. Il s’agit donc là d’user de l’anecdote pour jeter un coup de projecteur sur certaines problématiques liées à l’uniforme : comment ont été choisies les couleurs qui ont été affectées au vêtement militaire, comment et pourquoi celles-ci ont évolué depuis l’apparition de l’uniforme jusqu’à nos jours.
L’occasion pour les apprenants de savoir pourquoi les uniformes de l’armée anglaise étaient rouges ou pourquoi appelle-t-on « bleus » les nouveaux arrivés ?
2 commentaires
25 mai 2021 à 9h43
eleonora |
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre intérêt et pour votre message et nous nous excusons pour notre délai de réponse. Pour que nous puissions vous adresser au bon département du Musée, pourriez-vous nous indiquer de quelle époque datent ces objets ? Si besoin, vous pouvez nous contacter directement sur cette page : https://www.musee-armee.fr/a-propos/contact.html15 mars 2021 à 16h26
Dr. Baumann |
Chers Messieurs, Malheureusement, je ne trouve pas d'adresse e-mail sur votre site Web. J'aide actuellement un ami avec la liquidation de sa bibliothèque; il y a aussi un paquet de l'héritage de son père. C'est une compilation reliée de 56 graphiques; la plupart au format 44 x 55 cm. La partie prédominante concerne les représentations des Français. Cavalerie, certains plus petits à la fin de l'armée de Naples. Les numéros sont estampillés sur les feuilles individuelles. Une note au début montre qu'ils étaient à l'origine en possession de la collection de costumes du Théâtre Königliche de Berlin; Des recherches plus poussées ont montré que le fonds a été sécurisé dans les mines de potasse de Hesse pendant la Seconde Guerre mondiale et est ensuite passé en possession du Kassel State Theatre, qui en a vendu des parties, y compris ce lot, en 1965. Selon une évaluation des chefs des départements graphiques et papier d'un grand musée allemand, la majorité d'entre eux sont des aquarelles, dans certains cas des gravures aquatintes colorées. À quelques exceptions près, les feuilles ont été imprimées sur du papier aquarelle épais avec le filigrane «Whatman 1824», et celles de Naples sur papier par «C & I Honig». Ils sont manuscrits en français et numérotés avec un tampon - probablement en relation avec leur utilisation dans le fonds du théâtre, qui est également soutenu par un tampon sur la première page, qui confirme le nombre de feuilles à 56. (Un autre avantage d'Unikare est que des recherches approfondies sur le Web n'ont pu trouver aucune des feuilles.) Je peux vous envoyer des photos de feuilles individuelles avec des dimensions, une découpe et un aperçu réduit de toutes les feuilles. Avant de donner le lot à l'une des maisons de ventes parisiennes qui ont manifesté leur intérêt, je voudrais d'abord vous l'offrir; si vous êtes intéressé par un éventuel achat, merci de me le faire savoir. Sincèrement Dr. Hans D. Baumann (traduit avec des traductions Google)