L’épopée africaine du général Leclerc commence à Koufra (mars 1941) avec un unique canon de 75 mm. Progressivement renforcée par six sections en 1942, puis par deux batteries en 1943, l’artillerie des forces de Leclerc devient, après la formation de la 2e division blindée (2e DB), le 1er groupe du 3e régiment d’artillerie coloniale (1/3 RAC).
Désormais équipé de canons de 105 mm automoteur, il est un des trois groupes d’artillerie de la 2e DB. Attaché au groupement tactique du colonel Dio, le 1/3 RAC combat en Normandie en août 1944 puis prend une part active à la libération de Paris.
Après la campagne de Lorraine, il entre dans Strasbourg puis, dans un contexte climatique rigoureux, tient sa place dans la dure campagne d’Alsace. Devant Royan, sur le front de l’Atlantique en avril 1945, il tire un nombre record d’obus avant de terminer la guerre à Berchtesgaden (Allemagne).
Il a compté dans ses rangs cinq compagnons de la Libération.
Crédits photos : © musée de l’ordre de la Libération / DR
1 commentaire
19 mai 2021 à 19h33
Laurent DERICH |
Vous avez oublié la section cosmopolite de l'Indochine. J'ai des photos, si vous le permettez, de mon papa.