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20 - 11 - 2014

Zoom sur les pièces d’artillerie de l’exposition « Vu du Front »

MA_BA_mortiers-vdf_0_20141120A l’occasion de l’exposition « Vu du Front », le musée de l’Armée présente trois mortiers de tranchée de la Première Guerre mondiale. Ces trois pièces, françaises, sont exposées à l’entrée de la cour d’honneur, sous la Voûte Nord de l’hôtel national des Invalides. Zoom sur ces armes spécifiques à la guerre de tranchées.

A l’automne 1914, le front se stabilise et les belligérants s’installent dans une guerre de position. Les soldats se terrent dans des tranchées. Si les Allemands possèdent une artillerie à tir courbe adaptée à ce type de combat (Minenwerfer de 7,6, 17 et 25 cm de calibre), les Français en sont dépourvus. Après avoir utilisé de vieux mortiers en bronze et des engins rudimentaires, l’armée adopte plusieurs pièces d’artillerie adaptées à cette guerre de tranchées. L’objectif est simple : les tirs doivent atteindre, depuis les premières lignes et par un tir courbe, l’intérieur des tranchées ennemies, action qu’un canon de campagne de 75 mm ne peut pas effectuer.

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Conçu afin de pourvoir employer les obus de 75 mm refusés pour l’utilisation dans les canons de campagne, le mortier de 75 mm type A Schneider (du nom de la société conceptrice) est largement employé dans les tranchées entre 1916 et 1918.

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Puissant, précis et doté d’une longue portée (2150 m), le mortier de 240 mm long de tranchée Batignolles (du nom de la société conceptrice) est adopté par de nombreux pays alliés. Très réussi, il est l’un des rares matériels de tranchées conservé après-guerre par l’armée française.

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Pensé pour l’accompagnement des offensives de l’infanterie, le mortier de 150 mm de tranchée Batignolles n’a jamais concrétisé les espoirs placés en lui, étant trop lourd et peu précis.

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