La loyauté au roi et à l’État est la raison d’être du corps des mousquetaires. En tant que tels, les membres de l’unité développent, par la tenue qui les identifie et par les usages qui leur sont propres, un esprit de corps qui les distingue des autres et les unit entre eux.
La force du roman de Dumas est de lier ses héros, au-delà de l’esprit de corps, par une amitié indéfectible. Ensemble, ils sont capables de surmonter les plus grandes difficultés et d’affronter les pires dangers.
Au début du roman, d’Artagnan n’est pas mousquetaire. Pourtant, par la force de cette amitié, il est associé aux aventures des « trois mousquetaires », et le lecteur avec lui.
Dans les adaptations visuelles du roman, cette situation ambiguë conduit à deux solutions opposées : ou bien, conformément à la lettre du roman, d’Artagnan est vêtu différemment d’Athos, Porthos et Aramis. Ou bien, au contraire, il leur est étroitement associé et revêt la même tenue.
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