En cette fin d’année particulière pour nous toutes et tous, interrogeons-nous sur la manière dont les soldats de la Première Guerre mondiale pouvaient célébrer les fêtes de Noël, loin de leur famille respective travers ces quelques pièces retrouvées dans les collections du musée de l’Armée.
Une représentation des fêtes de Noël pendant la Grande Guerre
Une autre représentation de Noël pendant la Grande Guerre : sous la surveillance de soldats allemands (en haut de l’image) des soldats français, reconnaissables au casque Adrien, lèvent leur tasse pour fêter Noël, à la lumière d’une bougie.
En bas du dessin, malgré les bouteilles d’alcool et le gâteau, des soldats allemands maussades pensent sans doute à leur famille.
Pierre Baudry est l’illustrateur principal du journal de tranchée ‘Le Gafouilleur’, publié entre le 15 mars 1916 et le 1er juin 1918, dans lequel il dessine avec humour, le quotidien des soldats dans les tranchées. Pierre Baudry, meurt au combat, dans l’Aisne, le 29 mai 1918.
Une carte postale datant de Noël en 1914
Pour fêter Noël pendant la Grande Guerre, cette carte postale est éditée alors que les soldats n’ont pas de permission pour retrouver leur famille.
Le père Noël, armé d’un sabre et juché sur une mule, comme celle qu’emploie l’armée, fait un signe aux soldats français situés dans les tranchées en pointant du doigt une étoile rayonnante ornée du drapeau français, en guise d’espoir et pour leur porter bonheur.
Son sac, contenant sans doute des cadeaux ou des cartes postales et des lettres, porte la mention « La Victoire » et le RF de République française.
Les soldats pouvaient renseigner leur nom et prénom sur le drapeau du Père Noël.
Une parenthèse légère dans les tranchées
Ce dessin signé le peintre et illustrateur Georges Scott, a été reproduit dans le journal L’Illustration, n° 3748 en 1915.
« Merci ! Nos soldats ont reçu leurs étrennes. » : telle est la légende de ce dessin de Georges Scott constituant une petite lueur d’espoir dans le quotidien difficile des soldats dans les tranchées. L’artiste dessine au fusain, à l’estompe et à l’encre de Chine.
2 commentaires
6 janvier 2021 à 7h45
Alain Bidoul |
Bonjour. Merci pour l'article qui donne un bon aperçu de cette réalité que fut Noël en 1914 pour les soldats. Petit détail technique : le bouton "print" ne fonctionne pas... Bonne année 2021 à toute l'équipe. Alain23 décembre 2020 à 18h58
SOFFER |
Bonnes fêtes et bon courage à mes amis du musée de l’armée qui nous enchantent par leurs recherches et leurs travaux toujours de belle qualité En y ajoutant bien sûr le département musique Cordialement François Soffer Secrétaire de la SAMA