La visite de François Coulon, conservateur au musée des Beaux-Arts de Rennes, au musée de l’Armée le 12 février, a été l’occasion d’une nouvelle rencontre entre les deux établissements.
Depuis le dépôt d’une centaine d’objets issus des collections du musée de l’Armée au musée des Beaux-Arts de Rennes au début du XXe siècle, les 2 établissements ont dès lors noué un lien étroit. Cette collaboration prend différents aspects, avec des missions de recollement et d’expertise. Dans ce cadre, l’établissement breton, détenteur d’une riche collection d’objets militaires, a notamment sollicité l’expertise du musée de l’Armée.
« Nous sommes plutôt axés sur la peinture du XVIIe siècle et ces objets sortent donc du domaine de nos compétences, souligne François Coulon, nous avons donc saisi l’opportunité d’une expertise par des spécialistes avec lesquels nous collaborons régulièrement ».
L’atelier métal du musée de l’Armée se consacrera également au soclage d’arbalètes ou de rondaches, et à l’entretien d’une partie de ces pièces (uniformes, armes à feu portatives), parmi lesquelles un pistolet à quatre canons tournants dont le mécanisme à rouet a été étudié de près par Olivier Renaudeau, conservateur en Chef du département Ancien avec l’aide de Didier Lescarbotte, restaurateur à l’atelier métal du musée de l’Armée.
Prochainement, l’axe Rennes-Paris sera renforcé avec la mise en dépôt d’une armure du XVIe siècle.
« Une fois restaurée, cette magnifique pièce offerte par le Général Lariboisière au musée de Rennes en 1803, prendra place dans la galerie de l’Arsenal » annonce avec fierté Olivier Renaudeau.
Auparavant, l’armure devrait être l’une des pièces-maîtresses de l’exposition Chevaliers et Bombardes, d’Azincourt à Marignan (1415-1515) présentée au musée, à partir du mois d’octobre 2015. Michaël Cesaratto Département Ancien du musée de l’Armée
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